Un engagement de défense de nos territoires
À propos
Le courage en politique reste d'assumer ses convictions afin de renouer avec la notion de politique, c'est à dire la gestion publique au service de tous.
Si vous me faites confiance aux élections législatives, contrairement à mes adversaires, je mènerai une réelle opposition à la politique destructrice de nos valeurs républicaines, de la nation et de nos terroirs portée par le trio des partis LREM, LR et le PS .
La 1ère chambre parlementaire ne doit pas avoir la majorité Macroniste, par des jeux d'alliance contre-nature. Les ralliements d'avant premier tour démontrent que l'alliance formée par LREM, LR, PS est contre productive et n'alimente que l'oligarchie sans aucune opposition, avec des conséquences néfastes et désastreuses pour la France.
Mon devoir : vous représenter, soutenir les territoires, protéger la démocratie, défendre une République une et indivisible, et contrôler l'action du gouvernement.
A l'Assemblée Nationale, institution au cœur notre démocratie, dont les missions consistent à faire la loi et contrôler l'action du gouvernement, nous aurons donc à cœur de défendre en priorité :
- La cohérence territoriale qui s'inspire de son histoire riche, sociale, patrimoniale.
Mon combat contre la Loi NOTRe me donne raison : cette loi est néfaste pour nos villages ruraux et n'entraîne que des désertifications médicales, économiques, scolaires, dans les services de sécurité et autres services de proximité, notamment les commerces. La commune est un maillon essentiel de la République, elle doit à chaque instant en faire respecter les principes fondateurs que sont la Liberté, l'Égalité et la Fraternité. Nous proposons que nos villages portent un projet facilitant l'accueil de la population et l'accès aux divers services, tout en promouvant l'activité économique locale.
- Remettre en avant le premier maillon de la République, la commune, dont les compétences ont été dispersées. Face aux défis imposés, la réponse territoriale de proximité reste un atout.
- Revitaliser et oser végétaliser les centres-villes sans omettre les villages ruraux. Une revitalisation qui nécessite la mise en place sur tous nos territoires de pôles économiques, de pôle de santé, de restauration de notre patrimoine, de défense de l'hôpital public et des services de proximité, publics comme ceux de l'instruction publique ou les forces de l'ordre, ou privés comme les commerces, artisans ou professions libérales.
- Permettre l'accès à la propriété, même en milieu rural, autour de plans de transport qui respectent la solidarité territoriale et l'environnement.
- Lutter contre la fraude sociale et la fraude fiscale, et proposer une loi pour inciter les personnes bénéficiant d'aides sociales à être bénévole pour des travaux d'intérêts généraux publics ou dans des associations locales afin de leur permettre de retisser un lien social.
- Défendre les moyens à mettre en œuvre dans les missions régaliennes, en priorité la sécurité parce qu'il en va de notre liberté, et la santé parce qu'elle n'a pas de prix.
- Définir nos secteurs stratégiques, alimentaires, énergétiques et industriels, qui ne doivent pas être déposés sur l'autel de la finance. Il en va de l'indépendance de notre nation.
- Notre République est une, indivisible, laïque, démocratique et sociale, les Français doivent rester maître de leur destin et notre nation renouer avec des piliers solides pour garantir sa puissance, son avenir mais aussi notre cohésion.
- Une politique de coopération : les intercommunalités doivent répondre en priorité à une politique de coopération sans délaisser une commune, un territoire, en matière de développement économique et de dotations ; les régions se doivent de répondre prioritairement à une politique de coopération départementale. La structure départementale se doit d'être pérenne afin de continuer à répondre à une politique de proximité, de solidarité et d'aménagement des territoires avec des infrastructures (routières, numériques, portuaires, aéroportuaires) permettant de répondre à des besoins de proximité.
La crise sanitaire a remis en valeur nos départements par la lisibilité locale (et non régionale) des informations, au même titre que sont exposées des données économiques.
Fort heureusement, cet échelon territorial n'a pas été supprimé malgré la volonté exposée dans le 1er volet de la loi NOTRe : nos élites ne raisonnaient que par une logique de grandes régions et métropoles, avec une volonté de supprimer les départements en commençant par amenuiser les compétences.
Or les métropoles et régions n'ont pas les moyens d'influencer les politiques à mener sur les territoires notamment ruraux ; les départements d'aujourd'hui représentent aujourd'hui l'organisation territoriale autour de villes moyennes, avec la nécessité de fonctionnalités administratives.
D'où l'importance de garder un maillage territorial cohérent pour conserver un équilibre.
Par ailleurs, le projet de loi 3D (décentralisation, différenciation et déconcentration) reviendra dans le débat public sur lequel je compte intervenir pour préserver cet équilibre vital n'abandonnant ni territoire ni administré autour de décisions rapides primordiales territoriales.
Ce sera l'occasion de remettre à plat les compétences territoriales en révisant le mille-feuilles administratif, sans créer d'inégalités territoriales, nos concitoyens ne sachant plus auprès de qui s'adresser pour leurs démarches.